Quand on mange sans gluten, quel est l’intérêt de choisir des produits qui sont également bio ? N’est-ce pas se rajouter une contrainte supplémentaire pour un maigre bénéfice de consommer des produits sans gluten et bio ? Certains consommateurs adhèrent aux principes fondateurs de l’agriculture biologique, c’est-à-dire la préservation de l’environnement et l’équité envers les agriculteurs. D’autres s’intéressent surtout à son impact sur la santé. Dans les deux cas, il s’agit vraiment d’un plus pour vous et votre famille mais pour aussi plus globalement pour la société et la planète.
Manger bio à sa petite échelle, c‘est déjà s’engager pour la protection de la planète. En effet, l’agriculture biologique contribue à préserver l’environnement à plusieurs niveaux.
L’utilisation massive de pesticides, d’azote et de phosphore pollue durablement les sols, les acidifie et détruit la vie microbienne qui s’y trouve. Exemple de conséquence directement visible par les hommes : la prolifération des algues en bord de mer, comme les marées vertes en Bretagne. Le « plus » de l’agriculture biologique, c’est qu’elle réduit l’agression chimique des sols en les chouchoutant grâce à des amendements de matières organiques végétales ou animales.
En 2014, 87 % des cours d’eau français contenaient au moins un pesticide, souvent le glyphosate ou l’un de ces dérivés. Depuis 20 ans, des zones captage d’eau potable ferment régulièrement à cause de la pollution aux nitrates et aux pesticides. Outre la détérioration de la qualité de l’eau du robinet, ces pollutions agricoles et leur traitement coûteraient entre 640 et 1 140 millions d’euros par an !
Les agriculteurs bio favorisent la rotation des cultures, la plantation de haies ou encore les associations de plantes, des pratiques qui augmentent la diversité des végétaux et d’animaux dits auxiliaires (chauves-souris, hérissons, reptiles, insectes). Il est grand temps d’encourager cela car les pesticides jouent un rôle décisif dans le déclin des insectes pollinisateurs. Par exemple, certaines régions allemandes auraient perdu en 27 ans 76 à 82 % de la biomasse des insectes volants (étude de 2017).
Avec la diminution du prix de vente de leurs denrées et l’augmentation constante de celui de l’énergie, des engrais et des produits phytosanitaires, certains agriculteurs conventionnels connaissent d’importantes difficultés financières, notamment dans la production de lait ou de fruits et de légumes. Dans ces secteurs, la conversion au bio s’avère une option rentable, un moyen de revoir les pratiques agricoles et de mieux vivre de son métier. Économiquement bien sûr, mais aussi sanitairement. En effet, les agriculteurs sont directement exposés à de nombreux produits phytosanitaires ce qui augmente de 5 à 30 % leur risque de développer des lymphomes non hodgkiniens, des cancers de la prostate ou de la peau. Pour les femmes exposées pendant leur grossesse, les études montrent une présomption de lien dans la survenue chez les enfants de malformations congénitales et de leucémies.
Si les consommateurs ne sont pas en contact direct avec les produits phytosanitaires, ils retirent néanmoins des bénéfices santé à manger bio. Il y a 18 fois moins de risque d’absorber des résidus de pesticides et de métaux lourds en consommant bio[1]. Par ailleurs, les produits bio présentent davantage de polyphénols (jusqu’à 60% de plus), d’antioxydants, d’acides gras insaturés de type oméga 3 et de vitamine E que les produits conventionnels. Ces avantages nutritionnels réduisent le risque de certains cancers, des maladies cardiovasculaires et neurodégénératives mais aussi les risques de surpoids (-23%) et d’obésité (-30%).
Dans les supermarchés conventionnels, les rayons fruits et légumes sont toujours tristement identiques : les mêmes légumes quelle que soit la saison, des fruits calibrés, brillants et homogènes ainsi qu’un choix plutôt limité en définitive. Au contraire, l’étal d’un maraîcher bio ou d’un magasin d’alimentation biologique regorge de diversité : des différences de formes, de couleur, de taille, des variétés anciennes ou rares, un respect des saisons. Cette spécificité suscite l’envie de goûter de nouvelles choses et de varier un peu ses recettes au quotidien.
Grâce à l’augmentation de la production mondiale, les produits bio sont de plus en plus abordables au fil des années. Entre 2005 et 2016, la surface agricole bio en France est passée de 2 % à 5,7 %. Et la tendance continue ! Les subventions incitatives dont bénéficie l’agriculture biologique et le développement des circuits courts contribuent à baisser les prix. Par ailleurs, manger bio, c’est souvent choisir de manger moins de viande, un aliment qui pèse lourd dans le budget des Français. Finalement, le portefeuille s’y retrouve !
Pourquoi ne pas consommer sans gluten et bio, un mode d’agriculture respectueux des hommes et de l’environnement ? Ma Vie Sans Gluten a relevé le challenge en proposant une gamme de produits de qualité qui apporte la double garantie biologique et sans gluten ! Cette marque engagée, comme toutes les autres du groupe Ekibio (Priméal, Pain des Fleurs, Bisson, Ecodoo, etc.) privilégie la production durable et, tant que possible, locale ainsi que la croissance vertueuse. Une spécificité dans l’univers des aliments sans gluten.
[1] Il arrive toutefois que certains produits bio contiennent des traces de pesticides de synthèse dues à une contamination par les parcelles agricoles voisines.
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