La journée internationale du bonheur est une bonne occasion de s’interroger sur l’impact de l’intolérance au gluten sur notre moral.
Si on prend la peine d’y réfléchir, cette intolérance, souvent mal vécue lors du diagnostic, conduit progressivement à un meilleur état d’esprit général de l’individu.
Faisons le point sur les 10 bonnes raisons d’être heureux sans gluten.
S’initier au sans gluten, c’est s’ouvrir à de nouvelles possibilités gustatives. Enfermés dans notre train-train quotidien, nous reproduisons sans arrêt – par souci de confort et de rapidité – les mêmes menus. Quelle tristesse !
L’un des effets bénéfiques du régime sans gluten, c’est qu’il pousse à l’innovation, par nécessité d’abord puis par curiosité et enfin par plaisir.
De ce fait, on élargit son horizon culinaire en apprivoisant des produits dont on ignorait jusqu’à présent l’existence : millet, sarrasin, châtaigne, lentilles vertes, blondes ou corail…
Finie l’utopie qui consiste à croire que seules nos grands-mères savaient et pouvaient tout cuisiner elles-mêmes ! Grâce aux revues culinaires, aux tutoriels sur la toile, aux émissions télévisées, cuisiner nous semble de nouveau accessible malgré nos vies trépidantes.
Être intolérant au gluten demande de revenir aux fourneaux pour faire parler son imagination. Une fois que l’on maîtrise quelques farines sans gluten de base, c’est un jeu d’enfant de revisiter ses recettes préférées (ah ! les madeleines de Mamie Denise …)
Avez-vous également remarqué la satisfaction que l’on éprouve lorsque l’on déguste ses réalisations ? Le temps passé en cuisine nous incite à véritablement porter attention au contenu de notre assiette : on le contemple, on prend le temps, on apprécie chaque bouchée. Quel bonheur !
Avec le temps et le recul, on prend conscience que les produits industriels hypersalés hypersucrés ne nous manquent pas tant que ça…
Bien que la cuisine sans gluten se démocratise, il persiste toujours dans notre entourage des « gluten-septiques » affirmant, bien campés sur leurs positions, que le sans gluten est immangeable.
Quelle fierté, alors, lorsque notre fils se ressert de dessert ou que nos invités « gluten-septiques » demandent la recette de notre cake aux courgettes !
Ces petites victoires au quotidien sont appréciables. Elles nous permettent de ne plus nous sentir isolé(e)s, de recevoir des proches l’esprit plus léger, de ne cuisiner qu’un seul menu à la maison. Un vrai bonheur !
Être intolérant au gluten il y a 20 ans était un vrai parcours du combattant ! Méconnue des médecins et, bien sûr, du grand public, cette intolérance alimentaire isolait complètement la personne hypersensible. D’autant que celle-ci ne pouvait compter sur un choix de produits sans gluten dans le commerce…
Aujourd’hui, les intolérants au gluten peuvent s’estimer heureux de bénéficier :
Bref ! Avec le temps, être intolérant au gluten est devenu plus aisé à vivre.
Lorsque l’on suit un régime sans gluten, on consomme moins de produits industriels, riches en additifs en tous genres, en matières grasses, en sucre et en sel. Exit les quiches lorraines surgelées, les biscuits sucrés et salés, les assiettes de pâtes en plat unique…
Par ce simple fait, on évite déjà une belle quantité de calories insoupçonnées.
Ainsi, manger sans gluten permet de rééquilibrer son alimentation, même sans le vouloir !, et pour un certain nombre de personnes de perdre les quelques kilos superflus.
Bien sûr, manger sans gluten ne fera pas disparaître votre gourmandise ! On peut très bien confectionner un délicieux gâteau sans gluten et en manger la moitié, tout(e) seul(e) au goûter ! Mais comme il aura fallu le fabriquer soi-même, ce genre d’excès reviendra peu souvent…
N’avez-vous pas ressenti ce regain d’énergie après l’arrêt du gluten ? En prenant soin de notre intestin, organe clé de notre système immunitaire, nous renforçons la combativité de notre corps et retrouvons une énergie nouvelle.
En effet, chez les intolérants, le gluten conduit à une inflammation de la muqueuse intestinale : les villosités de l’intestin grêle, innombrables plis et replis en charge de l’assimilation des nutriments, s’altèrent progressivement. Au bout de quelques années, la paroi intestinale devient lisse et la surface d’absorption très réduite : quelques mètres carrés seulement contre 250 à 400 m2 chez un individu sain. Il en résulte une malabsorption ainsi que des carences en vitamines et minéraux qui affaiblissent le système immunitaire.
Hauts les cœurs les intolérants : sitôt l’organisme purgé de la protéine irritante, la paroi intestinale peut se réparer et retrouver sa fonctionnalité !
Entreprendre un régime sans gluten, c’est renouer avec l’écoute de son propre corps. On ne prête pas assez d’attention aux signes qu’il nous envoie. Et pourtant ! L’organisme nous crie fréquemment son mal-être à coup d’inconfort digestif, de migraines, d’éruptions cutanées, de nez encombré ou encore de sommeil agité… Autant de symptômes sur lesquels on s’appesantit trop peu et qui peuvent disparaître du jour au lendemain dès lors que l’on commence un régime « sans ».
Ainsi, le gluten est une protéine très difficile à digérer même pour les personnes qui n’y sont pas hypersensibles. Après sa suppression, l’organisme met quelques semaines ou mois à se nettoyer puis à se rétablir. Alors, on commence à retrouver du confort, non seulement dans la sphère digestive mais aussi à propos des nombreux maux dont nous souffrons au quotidien sans les expliquer. Certaines personnes disent même qu’elles « revivent » !
Être intolérant sans gluten ne signifie pas rompre avec sa vie sociale… Aujourd’hui, les restaurants compatibles avec une alimentation sans gluten se multiplient, aussi bien à Paris, où l’on dénombre une cinquantaine d’établissements, qu’en province (9 à Toulouse, 8 à Lyon et 5 à Lille par exemple). Ces restaurants proposent une carte garantie sans gluten ou bien simplement des plats naturellement dépourvus de cette protéine (traces possibles dans ce cas).
Grâce à internet, on peut aisément se renseigner sur les restaurants répertoriés dans notre secteur géographique. Si la recherche n’aboutit pas, il y a toujours la solution de dîner dans une brasserie classique et commander une viande ou un poisson grillé accompagné de légumes, salade verte ou pommes de terre frites…
L’intolérance au gluten nécessite de trouver des alternatives au blé. En consommant du sarrasin, du millet ou des pois chiches, on diversifie son alimentation, certes mais on soutient aussi la biodiversité !
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) estime que l’alimentation de la moitié de la planète repose sur trois « méga-cultures » : blé, riz et maïs. Or, si nous nous contentons de manger une poignée de plantes alimentaires, pourquoi continuer à cultiver les autres ? Ce n’est qu’une histoire d’offre et de demande !
L’uniformisation de la production agricole dans le monde conduit progressivement à l’abandon de milliers d’espèces végétales qui risquent de disparaître. Un danger pour notre patrimoine et pour la sécurité alimentaire, les productions hégémoniques étant particulièrement vulnérables aux maladies, aux ravageurs et aux conséquences du changement climatique.
Réjouissons-nous donc de diversifier le contenu de notre assiette et militer ainsi pour la préservation de la biodiversité !
Souvenez-vous de ces dimanches matin à patienter dans une file d’attente sans fin espérant qu’il reste encore, quand votre tour sera venu, une baguette pas trop cuite comme vous aimez ou bien une demi-douzaine de croissant pour la tribu affamée qui trépigne à la maison ? Rassurez-vous, c’est à présent fini !
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